dimanche 6 février 2011

Compte-rendu de Écrire à l'ère de la distraction permanente


L'article de Cory Doctorow est intéressant si l'on considère qu'il expose ce que peut être une bonne et mauvaise utilisation d'internet et des différentes autres technologies existantes. En effet, l'accès rapide à autant d'informations par le biais d'internet paraît tantôt comme un moyen enrichissant sur le plan de la créativité, tantôt comme une source de distraction négative sur notre productivité.





Dans ce qu'il élabore, Doctorow, pour ma part, rend bien la situation telle qu'elle est en spécifiant particulièrement le pouvoir d'attraction d'internet et de tout ce qui en découle. En ce sens, il est facile pour les étudiants d'aujourd'hui d'avoir accès à des informations et à du matériel divers déjà tout préparé. C'est pourquoi il importe, surtout pour nous, futurs enseignants et enseignantes, d'accorder une place prépondérante à la créativité et à la susciter, plutôt que de sous-estimer l'imagination des élèves. Leur inspiration est sollicitée quotidiennement et l'exploration sur internet peut être en mesure de l'enrichir, mais une utilisation dosée et raisonnable est de mise. Autrement, la loi du moindre effort, le fameux copier/coller et le terme «plagiat» raisonne fréquemment dans nos bouches.


Plus loin dans son article, Doctorow propose une série de méthodes de travail afin de ne pas sombrer dans la pure distraction. D'un point de vue pratique et sur le plan de la productivité, celles-ci peuvent paraître efficaces pour certains, et inappropriées pour d'autres. De plus, si l'on considère que les TIC* peuvent être des outils de travail pratiques et efficaces avant d'être une source de distraction, il peut sembler dérisoire de proposer qu'on mette de côté le traitement de texte, par exemple. Il est de notre devoir d'appliquer davantage les TIC dans les classes et oublier les logiciels de traitement de texte paraît aller à l'encontre de cette idée. Certes, les mises en forme ainsi que les fautes surlignées peuvent en distraire plus d'un lors de la rédaction, mais il ne s'agit que d'un détail insignifiant, pour ma part, si nous expliquons aux élèves que la correction est une étape ultérieure à celle de la rédaction. De plus, si nous nous plaçons justement dans un contexte scolaire, où nous sommes limités dans le temps, plutôt que de nous imaginer confortablement à la maison où le temps a plus ou moins d'importance, la nature des choses fera en sorte qu'un élève du secondaire portera moins d'attention à de la mise en forme pour prioriser sa productivité, pour étaler ses idées.

Somme toute, l'article peut paraître comme une forme de sensibilisation à la distraction, à l'importance du temps et de l'utilisation qu'on en fait lorsque nous naviguons sur internet ou utilisons des logiciels. Il peut être pertinent pour certains... À chacun son profil, son rythme, sa façon de faire, car la distraction peut être diverse pour tout le monde. Ainsi, il faut savoir en prendre et en laisser.


*TIC: Technologies de l'information et de communication

1 commentaire:

  1. Tout au long de ton billet, tu balances entre les avantages et les faiblesses d'avoir accès à "autant d'informations".

    Je retiens surtout que tu crois que les enseignants doivent favoriser la créativité chez leurs élèves, donc une "utilisation dosée" des ressources sur internet.

    Tu fais aussi preuve d'un bon jugement critique en mentionnant que "la distraction" peut être différente d'une personne à l'autre. Cory n'a pas raison sur toute la ligne!

    Étienne C.

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